mardi 22 octobre 2013

Les Mayas selon moi ! :)



La Civilisation Maya

Introduction

Depuis toute petite je m’intéresse aux anciennes civilisations, à commencer par celles d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud. Et oui j’ai été piqué par le célèbre virus des « Mystérieuses cités d’or ».
J’ai commencé à approfondir mes connaissances par les Mayas. C'est une ancienne civilisation d’Amérique Centrale qui occupait, à l’époque précolombienne les territoires correspondant aujourd’hui au Mexique (au sud sur la Péninsule du Yucatan), au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador. J'ai rédigé cet article à l'aide de différents supports (tel que wikipédia), la lecture de ses différents supports ainsi que mes connaissances acquises sur place mon permises d'écrire cette petite synthèse. Et oui c'est une synthèse !



Il s’agit d’une des civilisations de l’époque précolombienne les plus étudiées avec les Incas et les Aztèques.

Les premières constructions mayas remonteraient au IIIème millénaire avant JC. Je m’exprime au conditionnel car malgré la « certitude » de certains scientifiques il me semble difficile voir impossible de pouvoir dater de telles constructions avec précision, il en est de même pour les pyramides égyptiennes.

Il y a encore 200 ans on ne savait presque rien sur les Mayas. La forêt ayant repris ses droits sur la plupart de leurs cités aucune trace apparente ne permettait de s’y attarder. En outre, peu après la conquête espagnole, les prêtres européens ont pris soin de brûler tous les ouvrages à l’exception de 4 d’entre eux (4 codex). L’idée étant bien entendu de tenter d’effacer leur passé et d’imposer le catholicisme en Amérique de force évidemment ! Les missionnaires chrétiens ont ainsi cherché à éradiquer les cultes païens existant chez les amérindiens.

Il reste aujourd’hui les 4 codex suivants :

-          Le codex de Dresden : qui traite d’astronomie et d’arts divinatoires
-          Le codex de Paris : traitant d’arts divinatoires et de prophéties
-          Le codex de Madrid : qui contient un almanach et un horoscope
-          Le codex de Grolier (mal conservé) : qui traite d’astronomie et qui affiche un calendrier complet.

Pour des raisons à la fois environnementales et historiques, la connaissance de cette civilisation reste encore très fragmentaire, et ce, malgré les efforts entrepris depuis sa redécouverte au XIXème siècle.

D’abord les vestiges se situent majoritairement en zone tropicale donc un milieu peu enclin à la conservation des sites. La végétation luxuriante s’est empressée de recouvrir et même de détruire la quasi-totalité des cités mayas.

De plus, les pays dans lesquels ces monuments ont été édifiés ne disposent pas de moyens nécessaires à la recherche archéologique en la matière, ni même dans la rénovation des sites, ce qui pourtant représenterait un attrait culturel et touristique (donc économique) non négligeable. Il faut dire aussi que les troubles politiques ayant agitée l’histoire de l’Amérique Latine durant la moitié du XXème siècle n’a pas facilité les choses.

 
On distingue 3 périodes dans la civilisation maya :

-          La période Préclassique (de 2600 av JC à 250 apr JC)
-          La période Classique (de 250 apr JC à 900 apr JC)
-          La période Postclassique (de 900 apr JC à 1521 apr JC)

 
LE MYSTERE NON ELUCIDE DE L’ABANDON DES CITES


On constate l’arrêt progressif de leurs constructions à partir de la fin du VIIIème siècle. Les cités n’ont pas été détruites, mais mystérieusement abandonnées, alors même qu’un certains nombre de constructions étaient encore en cours. La cause de cet abandon reste une énigme. Nous n’avons retrouvé aucune fosse commune, aucune hécatombe… rien qui ne puisse penser qu’il y ait eu une guerre, une catastrophe naturelle, une famine ou une épidémie.
En effet, les théories s’appuyant sur ces faits ne tiennent pas la route. Une autre doctrine considère qu’il y aurait eu une modification durable de l’écosystème et qui aurait par là même provoqué cette « disparition ».
Mais là encore, comme l’affirmait le guide nous ayant fait visiter les cités mayas en 2011, comment expliquer que ce phénomène frappe toute les cités, aussi bien celles situées en pleine terre que celles situées en bordure de la mer des Caraîbes (Comme la cité de TULUM).

 TULUM dans la péninsule du Yucatan au Mexique

Une autre thèse avance l’idée qu’en raison des prédictions des prêtres mayas via leurs calendriers, ces derniers auraient prédis une apocalypse qui aurait  été la cause de la fuite du peuple prit de panique. Cette théorie pourrait sembler cohérente mais on peut dans ce cas se poser la question de savoir pourquoi, après s’être rendu compte de l’absence d’une telle catastrophe, le peuple n’a-t-il pas réinvestit ses cités ?

Des études récentes avancent que la cause serait mixte à savoir une accumulation de facteurs défavorables qui auraient entraîné la faillite et l’abandon du système sociopolitique des cités-Etats.

Mais en tout état de cause, je tiens à préciser que très souvent on a tendance à lire un peu partout que le peuple maya a entièrement disparu. C’est totalement faux. S’il est vrai que les mayas ont étrangement et brusquement disparus de leurs cités, le peuple n’en ait pas éradiqué pour autant. Le peuple est parti ailleurs mais il existe toujours. Nous avons, lors de notre séjour au Mexique en 2012, rencontré de nombreux mayas. Ces derniers vive manière très spartiate dans de toutes petite maison avec un hamac en guise de lit et se nourrissent souvent de leurs propres productions.

ORGANISATION DU PEUPLE MAYA

Différentes classes composent le peuple maya de l’époque : les nobles, religieux, guerriers, artisans, commerçants, paysans et l’équivalent des serfs.

L’élite était composée de guerriers, prêtres, administrateurs et dirigeants.

Les prêtres (ah kin) se succèdent de père en fils et leur savoir ne se transmet qu’à l’intérieur de la famille.

En bas de l’échelle se trouve le peuple, c’est à lui qu’incombe la tâche de fournir les aliments et les vêtements, la main d’œuvre pour les travaux publics. Ces ouvriers ne disposent que d’outils en pierre et en bois, ils ne connaissent ni le métal, ni la traction animale, ni la roue.
Les esclaves quant à eux constituent une classe à part. Les délinquants de droit commun sont condamnés à l’esclavage. Et les prisonniers de guerre deviennent souvent des victimes sacrificielles.

Les mayas étaient organisés sous forme de cités-Etats, chacune d’entre elles étaient dirigées par sa propre élite. Des échanges se faisaient entre les différentes cités mais également des guerres. A charge pour chaque cité d’être la plus prospère.

Cette manière de fonctionner a d’ailleurs facilité le travail des espagnols lors de leur conquête.

ECONOMIE

Les mayas pratiquaient la pêche et la chasse, l’élevage et l’agriculture. Ils tiraient le plus gros de leur subsistance d’une agriculture sur brûlis. Ils cultivaient maïs, haricots, courges, coton, cacao…
Les mayas pratiquaient également l’apiculture.

Les différents peuples mayas entretenaient de nombreuses relations commerciales avec les autres cités. Les fèves de cacao et  les clochettes de cuivre servaient de monnaies.

ARCHITECTURE

La forme la plus connue reste la pyramide à degré. Rien n’est laissé au hasard dans la construction. Par exemple on remarque comme à Tikal des pyramides de 9 niveaux représentant les 9 niveaux du monde souterrain tels que le décrivent les rites mayas.

D’autre part, la grande pyramide de Chichen Itza est orientée de telle manière qu’à chaque équinoxe, un serpent se dessine le long de la pyramide. C’est spectaculaire ! Comment un peuple avec soit disant si peu de moyens, a pu réaliser de telles œuvres. La question est ouverte !

 La célèbre pyramide de Chichen Itza

Et pourquoi des pyramides ? Pour se rapprocher des Dieux ? Au sommet de chaque pyramide se trouvent un temple.

Je continue de me poser la question de savoir comment se fait-il que dans toutes les grandes civilisations, qui pour la plupart ne se sont jamais rencontrées, on construisait des pyramides ? Tel est le cas des Incas au Pérou, des Mayas en Amérique centrale, des égyptiens, sans oublié les pyramides découvertes en Bosnie et en Chine !

Et comment expliquer également que dans ces civilisations existaient des Dieux au nom différents mais à l’apparence similaire ??? Râ en Egypte (représenté par un aigle et un cobra), Kukulcan pour les mayas (un rapace et un serpent), Quetzalcóatl ou Viracocha pour les incas (le serpent à plume). Etrange non ?? Et le pire c’est que j’ai l’impression que cela ne surprend personne !! Le hasard biensûr ? Je ne peux m’empêcher d’ajouter à cela la célèbre citation d’Albert EINSTEN : « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito »….

Je vous laisse libre arbitre de vos opinions ! 

En outre les mayas disposaient d’une connaissance en astronomie totalement phénoménale, et cela seulement à l’œil nu ?!

Ils ont érigé à ce titre de nombreux observatoire dont le plus connu reste probablement El Caracol, l’observatoire de Chichen Itza qui doit son nom à sa forme d’escagot.

L'observatoire El Caracol



Ils avaient une connaissance très pointue des évolutions des objets célestes, plus particulièrement de la Lune et de Vénus. Beaucoup de temples sont orientés en fonction d’évènements célestes.
Surprenant pour un peuple que l’on a tendance a considérer comme primitif ! Plutôt intelligent les indigènes, non ? Mais voyons ! Comment un peuple ayant vécu aussi longtemps avant nous aurait pu être si avancé ?? Non ce n’est pas possible, cela ne peut-être dû qu’au hasard !

Et tout le monde gobe ça !

ART

Les mayas ne se contentaient pas d’être des astronomes en herbe, ils étaient également de grands artistes. L’art maya de la période classique est considéré comme l’un des plus beaux et des plus fins de l’Amérique précolombienne. On a d’ailleurs souvent qualifié les mayas de Grecs du Nouveau Monde.

Les mayas furent l’une des rares civilisations mésoaméricaines à signer leurs œuvres.

LE JEU DE BALLE

On trouve des terrains de jeu de balle (aussi appelé Pok-ta-Pok) sur différents sites archéologiques mayas. Le terrain représente l’univers et la balle le soleil.

Les parties se déroulaient en fonction du calendrier maya afin de satisfaire les dieux par des sacrifices humains.
Au centre du terrain, de chaque côté et en hauteur se situe des anneaux de pierre dans lesquels il fallait faire passer la balle. Cette balle était très lourde, faute en latex et d’environ 15 cm de diamètre. Les joueurs devaient diriger la balle en utilisant certaines parties de leur corps (les hanches, les coudes, les genoux), ils devaient donc se faire très mal en jouant.

ECRITURE

Les mayas utilisent une écriture logographique (un dessin par mot), on les appelle aussi des glyphes.

Les mayas écrivaient dans tous les domaines : la médecine, la botanique, l’histoire, les mathématiques, l’astronomie…

Les codex sont composés par de longues bandes d’écorces de ficus, de fibres végétales d’agave ou de peaux d’animaux battus (notamment le jaguar) imprégnées de  résine puis recouvertes d’une légère couche de chaux.  Ces bandes sont larges de 25 cm environs mais longues de plusieurs mètres et repliées en accordéon.

RELIGION

Les mayas étaient polythéistes. Le principal centre religieux était Chichen Itza. Les mayas croient en la récurrence des cycles de la création et de la destruction. Le rôle du prêtre était d’interpréter ces cycles et de prophétiser les temps passés et à venir. Si des temps sombres étaient prévus, il fallait faire des sacrifices pour apaiser les Dieux.

Les mayas utilisaient plusieurs calendriers pour suivre ces cycles :

-          Un calendrier sacré, le plus important de 260 jours appelé le calendrier Tzolk’in
-          Un calendrier de 365 jours fondé sur l’année solaire
-          Le calendrier Haab
-          Un calendrier fondé sur la lune
-          Un calendrier fondé sur Vénus
-          Ainsi qu’un calendrier appelé le compte long

Il convient de noter que les mayas ont été capable de mesurer la durée de l’année solaire l’estimant à 365.2420 alors que pour les astronomes modernes elle est de 365.3422 jours. Soit une différence de seulement 17 secondes !!! Impressionnant pour  des personnes primitives apprenant l’astronomie à l’œil nu ! Non ?

Les mayas croyaient que le cosmos était séparé en 3 entités différentes : le monde inférieur, la terre et le ciel.

Le ciel étant composé de 13 strates avec chacune sa divinité.

Le monde souterrain comporterait 9 strates sur lesquelles régnaient 9 « Seigneurs de la nuit ». Le monde souterrain était un endroit froid et inhospitalier auquel étaient destinés la plupart des mayas après leur mort. Il en était de même pour les rois, mais possédant des pouvoirs surnaturels ils renaissaient dans le monde céleste et devenaient des dieux.

21 DECEMBRE 2012

Une parenthèse s’impose quant à cette date polémique du 21 décembre 2012, qui, selon certains, seraient la date de fin du monde prophétisée par les mayas. Cette date correspond en effet à la fin d’un calendrier maya et surtout la fin d’un cycle.

Les mayas n’ont JAMAIS annoncé la fin du monde !!! Ils ont annoncé la fin d’un cycle. Et comme ils étaient d’excellent astronome, ils ont dû prévoir ce que nous avons nous même constaté, à savoir l’alignement des planètes avec le centre de la galaxie.

Les connaissances astronomiques des mayas surprennent encore les scientifiques actuels.

MATHEMATIQUES

Leurs compétences mathématiques sont étroitement liées à leurs compétences astronomiques.
Les mayas utilisaient un système en base 20 comprenant un sigle 0.

Mais n’étant absolument pas douée pour les mathématiques je ne développerais pas plus ce sujet.


La Corrida vue par le Taureau

Vous avez tous déjà entendu la chanson "La Corrida" de Francis Cabrel ! J'aime beaucoup son album "un samedi soir sur la terre".

 

Et aussi étrange que cela puisse paraître, je n'avais jamais pris conscience des paroles de sa chanson "La Corrida". J'ai récemment écouté mon cd et là, je n'étais sans doute pas dans le même état d'esprit que d'habitude, toujours est-il que j'ai entendu sa chanson cette fois-ci ! Et quelle bonne surprise !

En effet, dans sa chanson, F. Cabrel fait parler un taureau victime de la corrida. Je vous retranscrit des passages de sa chanson :

"...Dans les premiers moments j'ai cru qu'il fallait seulement se défendre, mais cette place est sans issue, je commence à comprendre. Ils ont refermé derrière moi, ils ont eu peur que je recule, je vais bien finir par l'avoir cette danseuse ridicule..."

J'aime quand Cabrel parle ainsi du Torero, c'est vrai qu'il a l'air d'une danseuse ridicule !

 

"...Est-ce que ce monde est sérieux ?..."

On se le demande effectivement...

"... Andalousie, je souviens des prairies bordées de cactus. Je ne vais pas trembler devant ce pantin, ce minus ! Je vais l'attraper lui et son chapeau, les faire tourner comme un soleil, ce soir la femme du torero dormira sur ses deux oreilles,
J'en ai poursuivi des fantômes, presque touché leurs ballerines, ils ont frappé fort dans mon cou pour que je m'incline. Ils sortent d'où ces acrobates avec leurs costumes de papier ? J'ai jamais appris à me battre contre des poupées..."

Dans ces paroles, Cabrel démontre, outre la bassesse de la corrida, l'injustice qui transpire puisqu'on ne laisse aucune chance au taureau !

"... Sentir le sable sous ma tête c'est fou comme ça peut faire du bien, j'ai prié pour que tout s'arrête..."

"...Je les entends rire comme je râle, je les vois danser comme je succombe. Je ne pensais pas qu'on puisse autant s'amuser autour d'une tombe..."


Alors je vais poser une question simple : Comment peut-on prendre du plaisir en jouant avec la mort d'un être vivant ??

RIEN ne justifie que l'on tue un animal de la sorte ! Certains la défende pour des raisons culturelles ! Ils n'ont qu'à garder ça pour leurs musées !!!

Arrêtons de cautionner ce genre de choses ! Car elles continuent d'exister parce que nous l'acceptons !

Respectons la vie !





A.L.F (Animal Liberation Front)


Qui sont les terroristes ? Eux ou nous ?


J'ai commandé il y quelques jours le DVD blu-ray du film de Jérôme LESCURE "A.L.F". Rien à voir avec notre célèbre personnage extraterrestre des années 80 Alf. Je tenais à le précisé car nombreux sont ceux qui font la confusion ! lol

Moi je parle d'un film poignant qui n'a MALHEUREUSEMENT pas été diffusé dans un grand nombre de salle. Il faut croire que que peu de gens aiment regarder la vérité en face. Ces mêmes personnes ne se privent pas pour regarder d'autres films relatant d'histoires vraies comme sur la seconde guerre mondiale. Mais dans ce dernier cas ils n'ont pas à se culpabiliser car ce ne sont pas EUX les criminels. Tandis qu'après avoir regardé A.L.F on ne peut que se rendre compte que nous sommes tous (où l'avons été, comme moi) complices d'un énorme GÉNOCIDE.

Après avoir vu ce film, plus personne ne pourra se cacher derrière un "je ne savais pas" !

GANDHI disait que "l'on reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traîte les animaux".

Force est de constater que nous nous situons bien en bas de l'échelle...

Les membres d'A.L.F sont des personnes comme vous et moi, qui ont décidé de se battre pour une cause de manière illégale, certes, mais tellement légitime.

A.L.F n'est pas une institution occulte mais un état d'esprit qui nous concerne tous et dont nous pouvons tous faire parti à notre manière.

J'encourage chaque personne qui se sent concernée, à offrir ce DVD en cadeau à vos proches pour noël !! Une manière intelligente et utile d'offrir un cadeau et de redonner un sens à noël qui est trop souvent une fête égoïste où l'on oubli les autres...

Vous pouvez trouver ce film sur Amazon :  http://www.amazon.fr/l-f-animal-liberation-front/dp/B00DV4KQ1A/ref=sr_1_2?s=dvd&ie=UTF8&qid=1382444823&sr=1-2&keywords=Alf

Je vous promets que je n'ai pas d'actions chez amazon :)

Si vous avez vu ce film, pensez à laisser un commentaire en fin de page, cela peut être utile pour les autres ! ;)





Lasagnes végétariennes

Pour les amateurs de cuisine végétarienne voici ma recette de lasagnes.

C'est une idée simple et qui vous permettra de démontrer aux gens que l'on n'a pas besoin de viande pour se régaler avec des lasagnes. Je vous conseille même de ne par leurs dire qu'il n'y a pas de viande, ainsi vous verrez le nombre de personnes qui s'en rendra compte ! :)

Pour cette recette il vous faut juste :

- Des pâtes à lasagne (j'ai acheté les miennes dans une biocoop, comme tout le reste !)
- De la béchamel (soit vous la faite maison soit pour les moins courageux vous pouvez l'acheter toute faite)
- De la sauce tomate (j'en ai mis une bio avec du basilic, c'est sympa)
- Du haché végétal (que vous trouverez dans toutes les biocoop, il s'agit de soja ! mais la ressemblance avec de la viande hachée est troublante)
- Du gruyère

1) Dans un plat commencer par déposer votre premier étage de pâtes (elles cuiront dans le four par besoin de les cuire à l'eau avant)
2) Recouvrez les pâtes avec de la sauce tomate et du haché
3) Déposez un second étage de pâtes
4) A nouveau un étage de sauce et de haché
5) Un étage de pâtes
6) Maintenant vous pouvez recouvrir de béchamel
7) Un dernier étage de pâtes
8) Je recouvre le tout d'un peu de béchamel et de gruyère
9) Placez le tout au four pendant 30 minutes, et le tour est joué !

Bon Appétit !

Ce qui est intéressant avec le haché végétal c'est que l'on peut faire plein de choses avec ! Du hachis parmentier, des légumes farcis, des bolognaises...



dimanche 13 octobre 2013

Rendez-vous avec une réserve sud africaine responsable



Entretien avec Jessica Sussens, copropriétaire de la réserve privée «  Tshukudu Game Lodge » à Hoedspruit en Afrique du Sud.




Jessica Sussens

Lors de notre séjour en Afrique du Sud, nous avons eu la chance de séjourner dans une réserve privée fantastique tenue par la famille SUSSENS depuis plus de 30 ans. Les membres de cette famille partagent un amour pour les animaux sauvages depuis leur plus jeune âge.

En tant que déléguée de la Fondation Brigitte Bardot, j’en ai profité pour obtenir un entretien privilégié avec l’un des membres de cette famille afin d’en apprendre plus sur le sujet.

Je commence l’entretien en lui présentant la Fondation et ces différentes actions à travers le monde. Puis, j’enchaîne sur mes questions. Je tiens à préciser que je ne suis pas journaliste et je n’ai aucunement la prétention d’avoir ce genre de qualité. J’ai juste voulu faire partager mon expérience et par là même faire évoluer les consciences à mon humble niveau. La traduction est approximative, l’entretien s’est déroulé en anglais et je traduis dans les grandes lignes l’essentiel de la conversation.

Anne-Sophie (alias moi !) : Nous sommes donc dans la réserve privée de votre famille, n’est-ce pas ?

Jessica SUSSENS : C’est exact.

AS : Quand votre famille a-t-elle instaurée cette réserve ?

JS : Il y a 32 ans que mes grands-parents ont crée cette réserve. Avant ils détenaient une réserve au Zimbabwe, ils avaient des terres, des lodges mais ils ont été expropriés par le gouvernement en place à cette époque. Ils sont arrivés ensuite à Hoedspruit (en Afrique du Sud) et le président de l’Afrique du Sud leur a légué  des terres, ce qui leur a permis de créer la réserve de Tshukudu. Cela représentait beaucoup de travail puisqu’il n’y avait rien sur ces terres.

AS : Avec combien d’animaux avez-vous commencé ?

JS : Quand nous avons commencé il n’y avait aucun animal. Au bout d’environ 2 ans nous avons accueilli le premier animal de la réserve, un rhinocéros blanc. D’où le nom de Tshukudu qui signifie rhinocéros en language zoulou. Ensuite d’autres petits groupes d’animaux ont pu nous rejoindre.

 2 rhinos de la réserve

AS : Vous avez dû acheter ces animaux ?

JS : Oui. Et nous faisions des échanges entre les différentes réserves. Par exemple dans l’une des réserves ils faisaient de la reproduction de buffles, d’où la possibilité d’accueillir des petits. Ce qui est important c’est d’avoir de bonnes relations avec les autres propriétaires de réserves afin de pouvoir s’échanger des animaux en fonction de la reproduction de chacun. Et cela permettait d’équilibrer également les espèces.

Les buffles de la réserve


AS : Quelles ont été vos motivations pour travailler vous-même dans la réserve familiale ?

JS : En 1986, en nous promenant dans le bush moi et mes parents avons vu une lionne avec ses 3 lionceaux. Nous les avons observé durant quelques jours et avons retrouvé l’un des lionceaux abandonné quelques jours plus tard. Nous l’avons recueilli et élevé (et baptisé Djumbo). Les différentes réserves composant l’espace du parc Kruger se sont alliées pour sauver des lionceaux et ainsi participer à sauvegarder l’espèce. En effet des milliers de lions avaient disparus en l’espace de 3 ans. Ce contexte m’a motivé à les aider à sauver les animaux et la nature pour préserver notre futur. Et j’avais envie que les gens disent de moi « elle, elle a participé à préserver la nature et les animaux ! ». C’est une fierté que de faire une telle chose !

AS : Quels sont les projets de protections en court ?

JS : La protection des lions, des guépards,  Le King Cheetah est particulièrement en danger (le king cheetah signifie le guépard roi, race rarissime). Nous essayons d’éduquer les gens car nous avons beau essayer de sauver les animaux et les faire se reproduire, si on ne rééduque pas les gens cela ne sert à rien. Il n’y a plus que 62 king cheetah dans le monde. Nous participons à l’éducation des enfants dans les zones rurales afin de les sensibiliser à la préservation des espèces. Nous avons recueilli un King cheetah (guépard roi) blessé qui nous permet de les sensibiliser. La reproduction de cette espèce est très difficile. Si on n’explique pas ça aux gens, ils continueront à les tuer parce qu’avoir leur peau sur les murs c’est extraordinaire ! Dans le bush, ils le tuent pour sa peau mais également parce qu’une idée reçue dit que cela leur donnera de la puissance et de pouvoir courir comme le guépard.
Nous commençons à éduquer les enfants à partir de l’âge de 9 ans, âge où ils sont en mesure de comprendre les choses. C’est important car les enfants participent ensuite à l’éducation de leurs parents.




 Ci-dessus le king cheetah : on constate un pelage différent de celui du guépard ordinaire, on observe 3 grosses bandes noires sur le dos. C'est le king cheetah reccueilli par la réserve, il est blessé à une patte.

Ci-dessus : Voici Nthomby le guépard femelle fétiche de la réserve, on constate ici la différence de pelage avec le king cheetah


AS : Quels animaux sont la cible des braconniers ?

JS : Les lions pour sa viande (idée de pseudo pouvoirs là encore) et la peau pour le mâle, les rhinos, les éléphants (c’est légal d’acheter de l’ivoire d’éléphant mais pas de rhinos).

Tant que ce sera légal d’en acheter dans certains pays, le braconnage illégal continuera.

AS : Y’a-t-il encore beaucoup d’animaux chassés pour leur peau ?

JS : Oui les zèbres, les impalas, les buffles… La chasse a du bon et du mauvais. Le côté positif est la régulation (ex : si trop de buffle dans une réserve, plus d’herbe pour les autres). Mais la chasse doit être faite de manière intelligente. Le mauvais côté de la chasse est par exemple ces cas où l’on met un lion dans une cage et qu’une personne s’amuse à tenter de le tuer à bout portant.

AS : Votre action pour lutter contre les braconniers ?

JS : Nous faisons patrouilles autour de notre réserve. La police en Afrique du Sud n’intervient que si des particuliers interceptent un braconnier. Ce n’est pas la meilleure des polices.

AS : Utilisez-vous des caméras de surveillances ?

JS : Nous aimerions bien mais nous ne pouvons car cela représente un coût trop important. Certaines caméras envoient un sms quand elles détectent quelque chose, c’est intéressant mais  beaucoup trop cher. Donc nous nous contentons de patrouiller y compris la nuit.

AS : Que pensez-vous des personnes qui procèdent à une coloration de la corne des  rhinos (comme à Inverdoorn au Cap) pour dissuader les braconniers ? (pour ceux qui ne le savent pas, le rhino est mutilé par des braconniers pour lui arracher sa corne afin de le revendre ensuite sur le marché chinois qui y attribuent de soi disantes vertues)

JS : C’est une bonne chose mais la manière la plus efficace est un système de puce (gps) individualisé par rhino et qui permet de suivre sur une tablette ou sur smartphone où se trouve tel et tel rhino et permets de savoir si quelque chose d’anormal se passe. C’est très très efficace. Pour moi c’est la meilleure chose ! Malheureusement on ne peut pas recourir à ce procédé qui est excessivement coûteux ! 15000 € environ par système d’implant.
La coloration des cornes, quant à elle, peut- être une bonne solution dans les très grandes propriétés.

AS : Est-ce que cette coloration de la corne est dangereuse pour le rhino ?

JS : Je ne sais pas mais pour l’homme apparemment cette coloration serait dangereuse et la question se pose donc de savoir si ce n’est pas non dangereux pour l’animal.

AS : Quel sont les animaux les plus en danger en Afrique du Sud ?

JS : le chien sauvage et spécialement le king cheetah !!!

AS : Dans quelle mesure un particulier peut avoir un guépard chez lui ?

JS : ce n’est pas illégal mais il faut un permis. Certains adoptent un guépard ou un lion et durant les premières années tout se passe bien mais après cela devient plus difficile et ne peuvent plus le garder. Un lion ou un guépard n’est pas fait pour vivre de la sorte et il reste un animal dangereux pour l’homme. Le permis n’est pas accordé n’importe comment, un contrôle est effectué pour savoir si la personne est en mesure d’accueillir un tel animal.

Nthomby


AS : Avez-vous remarqué un changement depuis la fin de l’Apartheid concernant la protection des animaux ?

JS : Même durant l’apartheid c’était une cause importante. Cependant les choses ce sont tout de même un peu amélioré.

AS : Est-ce que le gouvernement prend conscience du besoin de protéger les animaux, est-ce qu’il vous aide ?

JS : Il n’y a pas assez de soutien des autorités sud africaines,  comme cela n’est pas assez lucratif il ne semble pas enclin à en faire plus. Le gouvernement met de l’argent là où cela lui rapporte, et la cause des animaux n’est pas leur priorité.
Et même les personnes qui ont de l’argent ne voient pas l’intérêt de donner de l’argent sous forme de dons à des fondations de protection des espèces car ils n’ont rien en retour.

En conclusion, je dirais que bien malheureusement le nerf de la guerre reste toujours en encore l’Argent !!!! On tue des animaux pour l’argent, et on pour les protéger il faut également beaucoup d’argent !

L’argent est LE problème de notre société !

Je tiens à remercier Jessica pour le temps qu'elle nous a consacré et les remercie également pour ce qu'ils font ! Je termine par quelques photos.




 Coucher de soleil dans le bush de la réserve

Je n'ai pas pu résister à l'idée de mettre une photo de moi avec la belle Nthomby. Cette guépard est incroyablement intelligente. Elle a été adoptée bébé par les Sussens suite à la mort de sa mère (tuée par une lionne), elle vit depuis en totale liberté dans la réserve, continue de chasser pour se nourrir, mais ne montre aucune agressivité envers l'homme, un exemple de reconnaissance animale !



Si toutefois, vous qui lisez cet article, trouvez un "intérêt" à apporter votre soutien pour la préservation des espèces, voici quelques fondations : savetherhino.org, cheetah conservation fund...mais aussi toute sorte d'associations, la fondation Brigitte Bardot, WWF, l'IFAW...
Vous pouvez aussi aider ces personnes en voyageant de manière différente par le biais de l'écovolontariat par exemple. Mais ce que vous pouvez faire de plus important c'est de nous aider à éveiller les consciences et à respecter la vie !

Merci pour eux !